2020 Les rencontres de l’été… compromises avec le confinement mais qui nous ont procuré de belles surprises.

Première surprise, l’intérêt suscité pour l’habitat participatif par des personnes qui se sont trouvées isolées, coupées de tout lien social par les contraintes du confinement. Nous avons été fréquemment sollicités par des personnes en recherche d’informations, voir d’un lieu de vie en accord avec ce nouveau besoin.

La Covid-19 ne fait qu’accentuer l’urgence de faire apparaître d’autres formes d’habitat. Un habitat plus résilient, plus inclusif et plus écologique. » extrait d’un article de France Culture paru en avril: Covid-19 les coopératives d’habitants plus fortes pendant le confinement.

Des rencontres nombreuses et variées, nous retiendrons en particulier la visite d’Elena et Anne-Marie. Elena échange avec les arbres. Le catalpa, le hêtre pourpre et le frêne de l’entrée lui ont fait des confidences. Ils auraient désigné André comme gardien du jardin, le percevant comme leur équivalent bipède pour assurer la protection du lieu… Affaire à suivre !

Bruno et Sylvie sont restés avec nous un week-end. Bruno réalisait des aquarelles des éco-lieux visités. Échanges avec Bruno et Sylvie sur leur motivation :

Comment t’est venue l’idée d’un carnet de voyage sur le thème des éco lieux?

Bruno : après le confinement. L’envie de prendre la route avec notre petit Van qui nous sert à voyager et réaliser des aquarelles. Il y avait dans l’air l’idée d’un changement, d’une autre façon de vivre. Le site des Colibris présentant des oasis nous a permis de prendre de nombreux contacts et de nous lancer à la rencontre des gens qui ont tenté l’expérience du changement.

Quand a débuté votre voyage ?

Sylvie : Nous sommes partis d’Ornans mi-juillet pour un tour en Bourgogne/Franche-Comté. Nous avons rencontré 8 oasis, où nous séjournons entre 24h et 48h,

Un éco-lieu vous a particulièrement marqué ?

Bruno : Chaque oasis a son originalité. De nombreux points communs : le partage, la sobriété, la vie en collectivité, limiter l’empreinte écologique… L’intérêt de ce voyage n’est pas de trouver un lieu particulier mais de voir comment chacun en fonction de ses choix, son éthique, et ses moyens matériels s’adapte à un mode de vie alternatif.

Que va devenir ce carnet de voyage ?

Bruno : Dans un premier temps mettre au propre textes et aquarelles, et continuer de voyager à la rencontre de nouveaux eco-lieux, peut être vers la Bretagne.

Un mot de conclusion ?

Sylvie : Les membres de ces oasis ont longtemps préparé leur projet et pensé leur vie future. Ces oasis leur ont permis de vivre leurs pensées, même si parfois il faut oser plonger dans l’inconnu!

Aquarelles réalisées par Bruno durant son séjour à Solenvie. Pour le carnet, nous devrons patienter encore…

N’oublions pas enfin Camille et Thomas, Amélie et Laurent, Chloé… ainsi que nos nombreux échanges lors du forum des associations début septembre et lors de notre journée portes-ouvertes du 20 septembre.

Nous recevrons prochainement Aurélie pour quelques semaines de Woofing,